Guitariste - Compositeur

Les styles de musique nourrissiers
La musique baroque - 1600-1750
Au coeur des musiques savantes occidentales, la musique baroque cristallise l'apogée du contrepoint, de la polymélodie, la polytextualité,
la basse continue officiant comme trame harmonique soutenant une ligne musicale plus ou moins richement ornementée.
Les musiciens se distinguent notamment par leurs qualités d'improvisateurs.
Au début des années 1950, le répertoire est redécouvert par des chanteurs, musiciens et des chefs d’orchestres prestigieux (Jean François Paillard, Maurice André, Jean-Pierre Rampal, Marie Claire Alain, Karl Richter, Gustav Léonard, Nikolaus Harnoncourt, John Elliot Gardiner, James Bowman, Alfred Deller, William Christie, Marc Minkowski, Philippe Jarrousky, …).
A partir des années 1970, une autre génération de chefs et de musiciens émergent, constituant des ensembles dédiés (La Chapelle Royale, Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre, …), introduisant des instruments anciens, remplaçant les femmes par des enfants dans les chœurs, modifiant le diapason et le tempo - repensant ainsi toute l’interprétation et le son des œuvres.
On voit apparaître des festivals spécifiques (Ambronay, Sablé sur Sarthe, La Chaise Dieu, Festival Montréal Baroque, …)
Quelques noms de compositeurs : Monteverdi, JS Bach, Couperin, Haendel, Haydn, Corelli, Leclair, Marais, Dowland, Purcell, Rameau, Scarlatti, Telemann.
Musique et chansons traditionnelles d'Irlande et des pays Celtes.
Présente en Irlande depuis l’antiquité, on retrouve les premières traces de cette musique au IX siècle. Sous la forme de chansons ou d'instrumentaux constitués d'un répertoire de danse (six mille titres) répartis sous trois formes principales : les jigs, les reels et les hornpipes. Les «sessions» qui se tiennent régulièrement dans les pubs, réunissent des musiciens autour du répertoire dont l'interprétation varie selon chaque localité. La musique irlandaise est intégrée aux « musiques celtiques » à l'instar des musiques traditionnelles d'Ecosse, de Bretagne, du Pays de Galles et de Cornouailles.
Energique, mélancolique, variée, riche en ornementations, elle est le reflet des paysages d'Irlande. Inspirante, profonde et pleine d'émotions, elle est propice à un jeu très simple comme à des arrangements sophistiqués.
Quelques noms d’artistes ou de groupes emblématiques : Paul Brady, Planxty, The Chieftains, Boys of the Lough, The Dubliners, Clannad, The Pogues, Matt Molloy,…
Le Blues
Le blues est la structure musicale universelle par excellence. La gamme pentatonique se rencontre sur les quatre continents avec sa forme en douze mesures - le "Twelve Bar Blues." Accord tonique, sous dominante, dominante avec la septième mineure qui fend le cœur. Le blues incite à l’improvisation et le partage.
Bien que fan inconditionnel du blues électrique avec B.B. King, R.L. Burnside, Eric Clapton, Muddy Waters, John Lee Hooker, John Mayall, je suis resté fidèle aux bluesman qui jouent sur guitares acoustiques tels que Big Bill Bronzy, Mississipi John Hurt, Révérend Père Garis Davis, Sonny Terry et Brownie Mc Gee et de l’immense Taj Mahal, admiratif de leurs grooves, de leurs chants, de leurs humanités et de leurs styles de guitares inimitables. Leur apport à la musique est immense.
A écouter : Big Bill Bronzy – « Big Bill Blues 1956 » / Missisipi John Hurt – « Avalon Blue »s / Révérend Père Gary Davis – « Blues and Ragtime « / Brownie Mc Gee –« At The 2d Fret » / Taj Mahal – « Recycling the Blues and Other Related Staff »
Le Jazz
Le jazz s’inscrit dans l’histoire de la musique au début du XXème siècle et prend naissance à la Nouvelle Orléans. Le premier enregistrement considéré comme de la musique jazz est un 78 tours « Original Dixieland Jazz Band » en date de février 1917. `
Tous les courants esthétiques du jazz - Dixieland, Ragtime, New-Orléans, Swing, Big Band, Bop, Free, Jazz, Jazz Rock, Cool… )- joués dans différents formats ou avec différents instruments ont pour dénominateur commun l’improvisation. Il est très hasardeux de vouloir définir le jazz. Nous pouvons résumer parfois le jazz à la rencontre entre les musiques africaines, importées aux Etats Unis par les esclaves, et le répertoire classique européen telle une fusion des chants et rythmes des peuples noirs avec les modes harmoniques des blancs.
Pour Alex Duthil, producteur et animateur de l’émission « Open Jazz - France Musique », il définit cette musique en ces termes : « Le jazz est un vampire métis qui, depuis sa naissance, suce le sang des autres musiques pour se régénérer. La plupart du temps par amour. Il sort plutôt la nuit et son sens aigu de l'improvisation lui permet de déjouer les tentatives d'enfermement ou les risques de sclérose dont il est régulièrement menacé. Lorsqu'il est en forme (en solo, en petit comité ou en bande organisée), on reconnaît sa silhouette à un balancement chaloupé que les golfeurs appellent swing et les geeks, groove. Tous les dix ans on annonce sa mort et tous les dix ans il s'invente une nouvelle jeunesse. Le jazz a les rides de ses héros disparus et affiche le sourire juvénile de ceux qui regardent le futur droit dans les yeux. »
Bonne définition, surement incomplète car chacun va rajouter un truc perso ?
A écouter : Louis Amstrong, Duke Ellington, Thelonius Monk, Miles Davis, John Coltrane, Ella Fitzgerald, Charlie Mingus, Carla Bley, Brad Meldau, Pat Metheny, John Scofield, Joe Pass, ...